Le dispensaire d’Am Sénéna est un petit centre de soins primaires destiné à venir en aide à la population des villages d’Am Sénéna, Am Sénéna saghêr, Guinébor 1, Guinébor 2 et Abourdja. On y dispense des soins de base et pour les cas plus difficiles et les vaccinations, les malades sont invités à se rendre à l’hôpital de Farcha, distant d’environ 3-4 km.
Le dispensaire d’Am Sénéna est un petit centre de soins primaires destiné à venir en aide à la population des villages d’Am Sénéna, Am Sénéna saghêr, Guinébor 1, Guinébor 2 et Abourdja. On y dispense des soins de base et pour les cas plus difficiles et les vaccinations, les malades sont invités à se rendre à l’hôpital de Farcha, distant d’environ 3-4 km.
La plupart des soins dispensés sont des soins aux enfants malades (diarrhées, problèmes respiratoires, paludisme en saison des pluies et plaies diverses), des soins « d’urgence » (blessures de toutes sortes, accidentelles ou suite à des altercations !, brûlures), quelques suivis de grossesse, rarement des accouchements à domicile car en général, nous encourageons les gens à se rendre à l’hôpital pour l’accouchement et nous leur proposons même de les y amener en cas de besoin, et également des soins divers à l’ensemble de la population et aux personnes âgées.
Les consultations habituelles ont lieu 2 matinées par semaine, mais en cas d’urgence (blessures récentes ou brûlures), les patients sont pris en charge immédiatement. Il y a généralement entre 15 et 30 familles qui sont soignées par matinée, ce qui correspond environ à 30 à 60 personnes soignées. On demande aux malades une participation modique aux soins.
Les médicaments sont commandés à la Centrale Pharmaceutique d’Achats à N’Djaména pour ce qui est disponible, le reste est commandé en France chez un fournisseur pour les organismes humanitaires et expédié soit par container, soit par la poste militaire via Abéché. Les médicaments sont financés par Raid Afrique Développement à qui nous sommes très reconnaissants pour cette aide.
Nous essayons d’encourager les mamans à faire vacciner complètement les enfants, mais pour beaucoup, la motivation est faible et il faut beaucoup insister. Egalement en ce qui concerne la nutrition, un grand travail de sensibilisation reste à faire afin que les mamans diversifient l’alimentation de leurs enfants à partir de 5-6 mois, tout en poursuivant l’allaitement maternel.
Durant l’année 2007, Sarah Mathey, une infirmière de la Mission Evangélique au Tchad a remplacé Agathe durant son congé pour que les soins puissent être assurés durant cette période.
Pour l’année 2008, nous aimerions prendre contact avec la délégation sanitaire de l’arrondissement pour être reconnu par les structures de santé publiques et pouvoir référer les malades plus facilement en cas de besoin.
