Aujourd’hui lundi 1^er avril 06 c’est le jour des consultations à la SMI (soins maternels infantiles) où l’on accueille plus précisément les mamans qui ont des difficultés à allaiter et qui ont besoin parfois d’un petit conseil pour améliorer la nutrition de leurs enfants.
Il y a également des familles de brousse qui nous amènent les orphelins pour parfaire le suivi de leur état de santé, vaccinations…
Afin de ne pas ouvrir un flacon de vaccination contre la fièvre jaune pour une seule vaccination, nous demandons parfois aux familles d’aller à l’hôpital d’Abéché où ils peuvent recevoir les vaccinations gratuitement. Le petit Alimé âgé de 1 an revient avec sa grand-mère, elle insiste sur le fait qu’il a reçu les injections. Nous ne voyons rien à l’endroit où il aurait du recevoir la vaccination.
Apres avoir consulté le carnet de santé par surprise, nous constations qu’effectivement il avait reçu une injection mais, d’antibiotique ! Souvent des cas comme cela se présentent. Les familles de brousse ne connaissent pas grand-chose de l’hôpital et sont alors mal orientées. De plus elles doivent payer suffisamment cher pour un traitement qui n’aurait pas lieu d’être. Nous décidons de les accompagner en voiture jusqu'au lieu de vaccination. Le problème de communication est aussi une grande barrière à la compréhension étant donné qu’il y a plus de 100 dialectes différents au Tchad. Mais maintenant cet enfant peut partir tranquillement avec sa famille en brousse, car il est protégé contre les maladies qui sévissent encore beaucoup dans ce pays sous développé.
Chaque année des épidémies de rougeoles, de méningites nous rappellent que la vie d’un enfant ne tient qu’à une vaccination facile et gratuite, mais nous devons continuer à éduquer et sensibiliser la population locale.
En attente devant la SMI, Alimé et sa grand-mère regardent la démonstration de la bouillie (composé de farine de mil, de haricots, de cacahuètes, de citrons, de sel, de sucre et d’eau) essentielle pour le développement correct de l’enfant, si elle est donnée en quantité suffisante et bien préparée dans des conditions d’hygiène acceptables.Comme récompense il aura droit à goûter la bouillie avant de repartir … 

En attente devant la SMI, Alimé et sa grand-mère regardent la démonstration de la bouillie (composé de farine de mil, de haricots, de cacahuètes, de citrons, de sel, de sucre et d’eau) essentielle pour le développement correct de l’enfant, si elle est donnée en quantité suffisante et bien préparée dans des conditions d’hygiène acceptables. Comme récompense il aura droit à goûter la bouillie avant de repartir …